Le chef opérateur ou directeur de la photographie signe l’image d’un film, c’est-à-dire qu’il s’occupe de l’esthétique visuelle à travers la lumière, le cadre et les mouvements de la caméra.
Il travaille avant tout avec la réalisatrice afin de donner vie aux intentions de cette dernière.
Le chef opérateur doit savoir être à l’écoute de la réalisatrice tout en lui faisant des propositions esthétiques.
Il faut savoir mêler habilement l’artistique et la technique.
Le chef opérateur porte une attention toute particulière aux comédiens et comédiennes, c’est avant tout eux qu’il éclaire.
Il est essentiel d’aller dans le même sens narratif que leur jeu d’acteur et la mise en scène.
La lumière qu’il crée permet entre autres aux acteurs de se mettre dans l’ambiance du film.
L’assistant réalisateur est chargé de l’organisation du tournage dès la pré-production pour les repérages ou les autorisations.
C’est lui qui organise les plans de travail, qui détaille le nombre et l’ordre des plans à tourner.
Il établit un planning pour chaque plan, pour optimiser les journées.
C’est également lui qui gère l’ambiance de l’équipe et doit répondre à leurs besoins pour que tout se passe au mieux.
Pour être un bon assistant réalisateur, il faut aimer l’organisation pour prévoir tous les problèmes éventuels et rester concentré pour chercher des solutions.
Il coordonne, motive et permet à tous les postes de travailler dans les meilleures conditions.
Électricien électro ou tout simplement élec, il est un technicien au rôle crucial sur un plateau puisqu’il s’occupe de la lumière du film.
Sans lumière tout devient vite compliqué.
Le chef électricien supervise l’installation des projecteurs et leur distribution électrique. Il est également un des interlocuteurs privilégiés du chef opérateur puisqu’ils vont discuter ensemble des intentions de lumière et de la façon dont ils vont les réaliser.
Un électricien utilise beaucoup ses bras pour mettre en place les projecteurs, pour brancher ensemble tout un tas de prises électriques, pour s’exprimer avec le chef opérateur via des signes de mains qu’ils sont bien souvent les seuls à comprendre.
Il utilise également ses yeux pour évaluer la qualité de la lumière, la régler et il s’aide parfois d’une cellule pour la mesurer.
Quelles sont les qualités d’un bon électricien ?
Il faut d’abord connaître les différentes sources et leurs particularités : ne pas avoir le vertige, être à l’aise avec
le travail en hauteur, être précautionneux car le matériel peut vite casser et demande de l’entretien. Et surtout faire preuve d’abnégation et de camaraderie avec le reste de l’équipe puisque au cinéma plus que partout ailleurs c’est l’union qui fait le film.
Le premier assistant caméra est en charge des aspects techniques liés à la caméra et aux objectifs.
Il s’occupe aussi de la mise au point en étant à l’écoute des acteurs pour percevoir le rythme de la scène afin d’être en symbiose avec l’ensemble de l’équipe.
Il est accompagné du deuxième et du troisième assistant caméra qui peuvent s’occuper des sauvegardes des rushs ainsi que de l’installation et du bon fonctionnement des retours vidéo du plateau.
L’assistant caméra se doit d’être rigoureux, discret et à l’écoute du chef opérateur en étant un vrai soutien sur les questions techniques pour servir une vision artistique à travers les choix de caméra, d’objectifs et de filtres.
L’assistant caméra se doit aussi d’avoir une solide culture artistique et pas spécifiquement liée au cinéma afin d’échanger avec le chef opérateur d’autant plus que les choix de mise au point influent directement sur le sens de la mise en scène et la perception du spectateur.
Le métier d’assistant caméra est donc à la fois technique et artistique.
Il dirige les acteurs et les actrices.
Le réalisateur ou la réalisatrice est souvent à l’origine du scénario, il pense le film et suit le film du début à la fin.
Il assume la vision du film et suit tous les chefs de poste pour discuter de l’esthétique du film et de son sens.
Pour aimer ce métier, il faut savoir être patient et pouvoir garder son calme en toute circonstance. Il faut avoir confiance en ses collaborateurs et ses collaboratrices, il faut se connaître et savoir comment on réfléchit pour mieux communiquer avec les autres.
A l’école, on peut apprendre en s’impliquant dans les exercices d’écriture et en réfléchissant aux intentions.
Il faut profiter de toutes les occasions pour se poser des questions de sens et communiquer un maximum avec ses camarades quand on a l’opportunité de réaliser un film.
Le ou la chef machiniste met en place toutes les installations machines qui vont permettre les mouvements de caméra ou de lumière sur le plateau.
Il faut aimer manipuler la machinerie, pousser, tirer, monter un peu partout pour visser plein de choses. Ce n’est pas un métier où l’on reste assis, il faut aimer bouger tout le temps et être réactif.
Enfin, il faut être très consciencieux car on est responsable de la sécurité et de la machinerie sur le plateau, la sécurité est vraiment très importante pour le machiniste.
Sur chaque tournage de l’école quelqu’un occupe le rôle de machiniste.
Le matériel de l’école permet de tester et de s’entraîner.
Le cadreur est chargé de faire le cadre, il suit les instructions du réalisateur et du directeur de la photographie pour placer la caméra, composer les plans et diriger le regard.
Souvent le cadrage est prévue en amont dans un découpage technique ou même dans un storyboard.
Le chef opérateur se base sur le cadre pour construire sa lumière et le réalisateur se base dessus pour diriger ses acteurs.
Sur une grue, sur un rail de travelling, il ne doit jamais lâcher la
caméra. Si la machinerie est trop complexe comme un steadicam, un cadreur spécialisé s’en chargera. Sur certains films c’est le directeur de la photographie qui s’occupe de cadrer.
Pour être un bon cadreur il faut être rigoureux, faire attention aux détails, aimer composer des images et surtout être à l’écoute.
Sur chaque tournage de l’école, une personne occupe le rôle de cadreur et suit le réalisateur.